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  • : Choisissons notre consommation. Ne la subissons pas. Les associations de consommateurs ne font que défendre la société de consommation. « Consommer, consommer, toujours plus… » Au mépris de la qualité et de l’éducation qui mènent pourtant à la liberté de choisir et d’agir. Elles sont complices et nous envoie dans le mur. C’est un fait ! La société de consommation détruit le lien social, dévore l'environnement. Face au consumérisme, regroupons-nous !
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Ne la subissons pas

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 16:12

Lisez la page consacrée à ce sujet pour un sujet plus détaillé (dans la mesure du possible car il s'agit ici d'une problématique transversale méritant plusieurs volumes !)

 

L'alimentation n'est plus uniquement dédiées à nourir les humains. Elle est aujourd'hui devenu un outil au service des marché, permettant aux spéculateurs les moins scupuleux de faire flamber ou s'écrouler un prix, mettant sur la paille des producteurs et jettant l'effroi sur les consommateurs. La crise des incendies en Russie qui sévi actuellement illustre cette situation car elle sert de prétexte à la spéculation sur le blé dont pourtant les réserves sur 6 mois sont largement assurées à l'échelle planétaire !

Les agriculteurs ont d'ailleurs été rendus, malgré eux, complices de cet état de fait en se voyant proposer des méthodes de ventes les engageant également dans la spirale affairiste. Aujourd'hui, les éleveurs se plaignent du cours du blé très haut et des difficultés à nourir le bétail quand certains producteurs céréaliers regrettent d'avoir pré-vendu leur production devant les courbes à la hausse des prix du blé ! Que n'auraient-ils réclamé un protectionnisme étatique dans le cas d'un éfondrement des cours !

 

Ce comportement est regrettable et ne doit en réalité pas correspondre à la pratique de l'agriculture !

 

Au travers d'une analyse du marché du raisin de table, nous pouvons constater que celui-ci est présent dans nos rayons, 12 mois sur 12 quand sa production ne courre que sur 4 mois, tout au plus ! Nous recourrons donc massivement aux importations, y compris de raisins venant du bout du monde ! Non que le coût carbone de ces importations soit énorme (le fret maritime émet beaucoup moins que le trafic  aérien) masi il s'agit surtout de se poser la question de l'opportunité de ces importations. Quels est la finalité ? Pourquoi nous propose t-on du raisin toute l'année ? Est-ce un besoin ou plutôt un marché ? Serait-on plus malheureux sans ce raisin du bout du monde ?

 

Dans ce marché mondialisé de la papilles en euros, nous retrouvons donc toutes l'année du raisin de table mais, comble de l'absurde et de la mystification, nous pouvons déguster 365 jours pas an du raisin de table bio ! Quand il s'entend que la qualité se doit d'être réalisée au bénéfice de notre environnement et de notre santé, que ne voyons nous pas l'absurdité de nous faire parvenir des raisins du bout du monde, ceux-ci voyageant, provoquant des emballage à n'en plus finir et se trouvant finalement les symboles d'une aculturation globale des saisonnalités. L'être humains est-il a ce point prétentieux qu'il imagine ne pas avoir de cycle biologique annuel ? Sommes-nous des machines homogènes d'un bout à l'autre de l'année, sans évolution, sans rythme, sans interraction avec notre environnement, du soleil à l'endive, du nyctémère à l'abricot ? Quelle prétention. Face à cela, nous devons réagir à dénoncer les dérives incessante du consumérisme défendus par l'ensemble des acteurs industriels et des associations de consommateurs agrées et bien-pensantes. Réveillons-nous et imaginons un monde plus harmonieux ou le raisin redevient un bonheur de troisième trimestre, espéré le restant de l'année.

 


Face à cette absurdité sans nom, il convient de dénoncer la duperie qui s'installe peu à peu à grand coût de démagogie politique et d'absence de réflexion historique. Le bio n'est autre qu'un nouveau marché, très lucratif à moyen terme, qui est, timidement lancé mais dont les intérêts grandissant ne manquent pas de défenseurs au profit des industriels et de l'ensemble des intermédiaires intéressés.

Là où il s'agirait d'aider les productions locales et les consommateurs à redécouvrir les terroirs et la saisonnalité, la gourmandise et l'appât du gain consumériste dévore les crédits !


 

Ainsi, nous demandons :

  • la mise en place de filières courtes à des tarifs concurrentiels permettant de redynamiser les villes au travers d’un réseau de distribution de proximité et fournissant à tous une alimentation de qualité
  • l’éducation au goût et à la cuisine tout au long du parcours scolaire avec une réelle valorisation en termes d’évaluation permettant de légitimer cette activité dans le cursus
  • interdire les messages publicitaires pour tous les produits alimentaires afin de ne pas noyer les consommateurs dans des messages falascieux et porteur de décadence alimentaire
  • - taxer fortement les ventes de produits hors saisons et affecter le produit récolté à la valorisation des productions locales

 

 

Nous demandons également la mise en place d’une étude nationale de grande ampleur permettant de connaitre, enfin, le coût sociétal des politiques agricoles et alimentaires suivis depuis 50 ans : impact sanitaires, environnements, social, économique.

 

Parce que l’alimentation peut être un plaisir partagé, nous devons collectivement investir et ré-investir ce pan de notre culture, ce qui passe par une politique générale permettant à chacun, par exemple de pouvoir consacrer au moins 30mn pour la confection de ses repas. Cela passe par une politique des déplacements dynamiques, une politique de l’emploi et du temps de travail adaptées, une éducation à la citoyenneté et à la culture de haut niveau et une démocratisation de l’accès à l’alimentation de qualité.

 

Parce qu’on ne peut pas transiger avec une alimentation de qualité, cassons du sucre sur le dos de ceux qui font leur beurre au détriment de la qualité alimentaire.

 

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<br /> Bonjour,<br /> <br /> Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.<br /> <br /> Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.<br /> <br /> La Page No-17, L'ARCHE !<br /> <br /> THÉORÈME DE L'ARCHE ! NOTRE PLANÈTE TERRE À UN AVENIR ?<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Clovis Simard<br /> <br /> <br />
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