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  • : Choisissons notre consommation. Ne la subissons pas. Les associations de consommateurs ne font que défendre la société de consommation. « Consommer, consommer, toujours plus… » Au mépris de la qualité et de l’éducation qui mènent pourtant à la liberté de choisir et d’agir. Elles sont complices et nous envoie dans le mur. C’est un fait ! La société de consommation détruit le lien social, dévore l'environnement. Face au consumérisme, regroupons-nous !
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Ne la subissons pas

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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 22:11

Il est assez troublant de noter que l’on parle également de ressources pour l’eau ou pour une manne financière, tout comme on emploi le mot liquide pour qualifier l’eau ou le fric !

C’est à croire que l’un et l’autre sont liés… Et ce n’est pas se tromper que de croire cela. Le patrimoine industriel français dispose des fleurons mondiaux en matière de gestion de l’eau. Veolia, Suez et Saur partagent ainsi le gâteau de la distribution et de l’assainissement au travers d’une offre disparate en qualité mais à la rentabilité exceptionnelle. Il est d’ailleurs de notoriété publique que ces grands opérateurs de la gestion de l’eau se sont « partagé » le territoire nationale à coup de lobby forcené auprès des collectivités et des organismes et syndicat en charge de la gestion publique des eaux. De la même manière, ce lobbying a tout craint les a amené, en une quinzaine d’année à s’imposer à l’échelle planétaire.

 

Aujourd’hui, certaine municipalité tente de se départir du poids de la gestion privée de la distribution de l’eau en opérant une municipalisation de ce service. Il en va de même pour l’assainissement pour lesquels, lors des investissements (construction de station d’épuration ou de réseau par exemple), les contribuables sont mis à contribution alors que les bénéfices d’exploitation sont eux, très largement privatisé, en oubliant, au passage, les nécessaires provisions financière pour l’entretien des réseaux par exemple.

 

Les consommateurs, dispose d’une eau de bonne qualité et, toute proportion gardée, relativement accessible en terme de prix. Pourtant, il y a fort à parier que la facture va très largement augmenter dans les années à venir concomitamment à la nécessité de refaire et d’entretenir les réseaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les entreprises oeuvrant à la réhabilitation des réseaux se multiplient et se porte très bien, merci pour elles.

 

Les consommateurs doivent pouvoir bénéficier d’une eau de qualité mais, il est aujourd’hui impératif de se poser les bonnes questions devant une gestion principalement financière d’une ressource naturelle et donc, épuisable. Ainsi, il semble impensable de laisser les gestions de l’eau à des opérateurs privés sans contraintes en matière d’entretien, de provisionnement pour investissement et de retour pour investissement à destination du service fournie aux consommateurs. Mieux, il conviendrait d’envisager une gestion optimale de la ressource en réfléchissant au rapport coût/bénéfice d’un réseau unique de distribution amenant de l’eau potable dans nos verres, mais également dans les toilettes. Certes, les investissements sont colossaux aujourd’hui, mais demain, qu’en sera-t-il lorsque la ressource, de plus en plus soumises aux pressions urbaines, industrielles et agricoles, sera, toujours plus contaminé et dont la potabilisation sera toujours plus couteuse ? Qu’attendons-nous également pour généraliser l’utilisation de l’eau de toiture pour les besoin d’entretien des espaces publics ou les toilettes par exemple ? L’information citoyenne doit également permettre à chacun de se responsabiliser, ce qui pourrait très simplement se faire au travers de compteurs individuels pour tous affichant la consommation en volume et en euros.

 


Des solutions existent. Elles ne sont pas avancées. Emparons-nous de ces sujets et faisons pression pour que l’eau reste une ressource commune, gérée par tous et pour tous.
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