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  • : Choisissons notre consommation. Ne la subissons pas. Les associations de consommateurs ne font que défendre la société de consommation. « Consommer, consommer, toujours plus… » Au mépris de la qualité et de l’éducation qui mènent pourtant à la liberté de choisir et d’agir. Elles sont complices et nous envoie dans le mur. C’est un fait ! La société de consommation détruit le lien social, dévore l'environnement. Face au consumérisme, regroupons-nous !
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Ne la subissons pas

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 23:13

Depuis l'après guerre, il s'est posé la question de l'indépendance alimentaire et, dans un monde en totale reconstruction, le secteur alimentaire dans son ensemble s'est retrouvé happé par les lois du marché. Il s’est alors agit de produire de manière intensive et de fournir à chacun une alimentation non seulement indispensable mais surtout, suivant les lois sacrées de la société de consommation, de susciter l’envie de consommer.

 

Le paroxysme de cette politique repose sur les stocks incroyables, les surplus, la spéculation financière, la gâchis, les prix tirés vers le bas pour écouler des produits qualitativement, eux aussi tirés vers le bas,… Summum de l’incroyable, depuis les années 1970, un mouvement « nouveau » a vue le jour pour prôner une alimentation saine, produite sans intrants ou assistance chimique. Le bio défend ainsi un modèle tel qu’il existait avant l’avènement de l’industrie de la chimie-agroalimentaire et s’inscrit dans une démarche qualitative quelque peu élitiste quant il s’agit simplement d’une demande profonde d’un retour à une agriculture de qualité, respectueuse de l’environnement, de cycles de production agricole et des consommateurs. Le bio, en quelque sorte défend un modèle du passé qui a fait ses preuves, mais dans une logiques consumériste bien actuelle ! C’est ce que l’on peut appeler marcher sur la tête !


Nous l’avons abordé ci-dessus, la logiques productivistes agro-alimentaires qui a régné (et qui règne encore aujourd’hui) a conduit à un développement massif d’une industrie chimique dédiée à la production d’engrais et de pesticides pour augmenter les rendements d’une part et pour « lutter » contre les « ennemis » supposé des cultures (champignons, insectes,…). Nous en sommes même aujourd’hui à voire certains scientifiques développer des semences modifiées en laboratoires pour faire d’une pierre deux coup ! Meilleur rendement et lutte intrinsèque contre les concurrents des cultures. Si les croisements ont toujours existé dans l’histoire de l’agriculture, ces OGM en revanche sont une réelle menace ne serait-ce parce qu’il s’agit de culture produite très rapidement et mise en sol tout aussi rapidement. Nous n’avons donc aucun recul sur leur pertinence, leur innocuité ou leur dangerosité. Nous sommes tout à fait partisans de la recherche confinée en laboratoire (après tout, il est toujours intéressant de produire de l’intelligence et personne ne peut a priori conclure sur les bienfaits ou pas de tel ou tel recherche) mais il semble ici que la science, la société de consommation et la recherche du profit maximum  ont mis la charrue avant les bœufs.


L’un des résultats des politiques productivistes que nous venons de survoler, se trouve sous nos pieds et sous nos yeux. Nos sols sont de plus en plus pauvres et sont engagés dans une érosion des terres arables et de leur qualité propres qu’il faudra, si cela est possible, des années à reconstituer. Nous perdons en quelques années ce qu’il nous faudra beaucoup plus de temps à reconstituer. Encore une balle dans le pied.

Nous vous invitons à ce sujet à consulter le petit reportage ci-après tiré du film "Alerte à Babylone" de Jean Druon au éditions Voir et Agir.


 


 


Devant ce constat, nous demandons :

  • - l’interdiction des productions OGM en plein sol et le confinement complet en laboratoire des recherches en cours
  • - la pondération des prix des denrées alimentaires en fonction de leur provenance et donc de leur relation avec la saisonnalité pour faire émerger des étalages les produits locaux et de saison
  • - la constitution d’un indicateur clair à destination du public permettant à chacun de connaitre les taux de pesticides utilisés pour les productions

 

L’alimentation est un sujet vital qui touche à l’environnement, la solidarité, l’aménagement, l’emploi, le commerce,… Ce sujet mérite notre intérêt et nous devons nous en emparer.

 

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